Après le Grand Prix de Malaisie, voici les « UP & DOWN » de la rédaction. Nous ferons de même pour les GP d’Australie, du Japon et de Valence. Nous vous invitons également à donner vos « top » et vos « flop » en commentant cet article.

UP

Dani Pedrosa (vainqueur en MotoGP) : lors de ce Grand Prix de Malaisie, Dani Pedrosa a montré qu’il avait un mental d’acier ! Après une grosse chute causée par son coéquipier lors du dernier GP, à Aragón, au début d’une course qu’il aurait pu remporter, Dani Pedrosa voyait le titre définitivement s’échapper. Mais le petit Espagnol n’a pas baissé les bras pour autant. Il s’est relevé et a gagné le Grand Prix de Sepang haut la main, en solitaire, pendant que ses deux adversaires se battaient derrière lui ! Comme revanche après sa chute, Dani Pedrosa s’est donc offert sa troisième victoire de la saison ! Eh oui, Dani, jamais deux sans trois !

Esteve Rabat (vainqueur en Moto2) : le jeune Espagnol commence à nous habituer à ses coups d’éclat. C’est la troisième fois cette saison qu’il remporte une course, et finit toujours en solitaire. Ici, à Sepang, il termine avec plus d’une seconde et demie d’avance sur Pol Espargaró, deuxième au championnat. Il est toujours là dans les bastons et nous offre du spectacle, comme ce week-end ou encore à Aragón, où il s’était longuement battu avec Espargaró pour la 2e place !

Pol Espargaró (2e en Moto2) : même s’il ne s’est pas imposé lors de ce Grand Prix, l’Espagnol se refait une santé au classement du championnat du monde Moto2. En arrivant en Catalogne, pour la 5e course de la saison, Pol Espargaró comptait 47 points de retard sur Scott Redding ! Mais le pilote a repris du poil de la bête et est remonté, petit à petit, profitant des erreurs de son adversaire. Au final, à trois Grands Prix de la fin de la saison, rien n’est joué pour le titre puisque seulement 9 points séparent les deux pilotes.

Luis Salom (vainqueur en Moto3) : le “Mexicano” n’est pas le leader du championnat du monde par hasard. En retrait lors des deux derniers meetings où il a terminé quatrième, le vice-champion du monde 2012 s’est imposé avec panache en Malaisie. Attentiste pendant la majeure partie de la course, il a porté son attaque dans le dernier tour et ça a payé. Il reprend un peu d’air au classement pilote avec 14 unités d’avance sur Alex Rins.

Alexis Masbou (7e en Moto3) : superbe performance pour le Tricolore qui obtient son deuxième meilleur résultat de la saison. Au guidon d’une Honda bien moins puissante que ses rivales KTM, Masbou a pris la tête dans dès les premiers mètres et a rendu la vie difficile aux ténors de la catégorie. Il a réalisé un nombre incroyable de dépassements par l’extérieur dans le premier virage, du grand pilotage ! Malheureusement, en raison d’un scaphoïde douloureux, il a cédé du terrain dans le dernier tiers de la course.

Miguel Oliveira (3e en Moto3) : enfin un podium pour le Portugais cette saison, le premier pour Mahindra dans cette catégorie Moto3. C’est également la première fois de l’année qu’un moteur non KTM figure dans le top-3, ce qui relève de l’exploit tant la marque autrichienne domine les débats.

Marc Márquez (2e en MotoGP) : encore un podium pour le rookie (14 en 15 courses). On ne fait que se répéter, mais ce que Marc Márquez réalise cette saison, c’est tout simplement bluffant. Certes, il n’a pas remporté la course, mais il a gagné son duel en piste face à un Lorenzo agressif. Avec 43 points d’avance sur le Majorquin, le championnat semble plié. Il pourrait même être titré en Australie si ses rivaux rencontrent des pépins.

Valentino Rossi : même si Moto Journal a choisi de le classer dans les « down » pour sa prestation lors du Grand Prix, Valentino Rossi a encore une fois montré qu’il avait un grand cœur en brandissant un drapeau orné d’un 58 lors de son tour d’honneur. Une pensée pour son meilleur ami décédé sur le circuit malaisien, il y a maintenant deux ans.

(Photo DR)

DOWN

Maverick Viñales (5e en Moto3) : c’est seulement la deuxième fois que l’Espagnol manque le podium cette saison, après Silvertone. Mais ça fait surtout 11 Grands Prix qu’il ne s’est plus imposé ! Sa dernière victoire remonte au Mans, en mai dernier. Il perd encore de gros points face à Rins et Salom dans la course au titre. Il est maintenant relégué à 26 points, un gouffre à trois courses de la fin du championnat.

Yamaha : malgré les évolutions et l’introduction de la boîte seamless, les Yamaha sont en retrait. Des problèmes sur les entrées de virages, les freinages, un manque d’accélération et de vitesse de pointe. Les M1 du team officiel se sont largement fait dominer par l’armada Honda ce week-end. Cette année, les titres pilote et constructeur semblent promis à Honda. Seul Lorenzo, comme souvent, a su réaliser une grande course.

Valentino Rossi (4e en MotoGP) : lorsqu’il est revenu au sein du team Yamaha, tout le monde, ou presque, pensait que « the Doctor » ferait des étincelles. Certes, il en a fait, comme lorsqu’il a remporté le Grand Prix d’Assen, aux Pays-Bas. Mais, lors des 6 dernières courses, le nonuple champion du monde s’est classé 5 fois 4e ! Dont 4 fois de suite ! Mais ce week-end, encore une fois, il n’a pas réussi à suivre le rythme malgré la bataille que Jorge Lorenzo et Marc Márquez se sont livré.  

Scott Redding (7e en Moto2) : alors qu’il arrivait à Sepang avec 20 points d’avance sur son adversaire principal au championnat du monde Moto2, Pol Espargaró, l’Anglais ne repart qu’avec une très mince avance de 9 points ! Qualifié 10e, il termine 7e de la course, derrière un Johann Zarco qui l’a dépassé dans le tout dernier virage ! Scott Redding n’aura donc pas su gérer sa course, ni le championnat qui n’est donc pas joué à trois manches de la fin. Un championnat qu’il peut encore gagner s’il se rebiffe.

Hector Barbera, Colin Edwards et Michael Laverty (jump start) : lors du Grand Prix d’Aragón, c’était Aleix Espargaró qui devait repasser par la pit-lane après un faux départ. Cette fois-ci, c’est au tour de trois pilotes en même temps ! Colin Edwards a été le premier à se défendre en expliquant que c’était la première fois de sa carrière qu’il « volait » un départ. Les trois pilotes étaient en fond de grille lors du départ et n’ont, heureusement, gêné personne.

Photos : Gold and Goose

Cindy Belpalme & Matthieu Eberlin