Le président de Pirelli écope de 20 mois de prison

Marco Tronchetti Provera, le président du manifacturier Pirelli écope de 20 mois de prison après avoir été jugé coupable d’espionnage industriel.

Mercredi 17 juillet 2013, le tribunal de Milan a condamné le président de Pirelli à 20 mois de prison. Marco Tronchetti Provera a été jugé coupable d’espionnage industriel dans une affaire qui remonte à 2004. En plus de cette condamnation, il devra aussi verser 900 000 euros de dommages et intérêts à Telecom Italia. 

Au centre des accusations dont il fait l’objet : l’utilisation illégale de données qui ont appartenu à l’opérateur Telecom Italia. Opérateur que Marco Tronchetti Provera a d’ailleurs dirigé de 2001 à 2006.

20 mois de prison pour le président de Pirelli

Le président de Pirelli vient d’être jugé coupable d’espionnage industriel et condamné à 20 mois de prision et 900 000 euros d’amende.

Mais cette affaire d’espionnage industriel ne date pas d’hier. Plus de 20 interpellations avaient déjà eu lieu en septembre 2006 car de nombreuses personnes, dont Giuliano Tavaroli (ancien chef de la sécurité chez Pirelli et Telecom Italia) étaient accusées de faire partie d’un réseau d’espionnage qui aurait divulgué des informations privées sur des personnalités comme Silvio Berlusconi. Marco Tronchetti Provera avait déjà été arrêté et jugé à cette époque, mais avait été totalement blanchi.

Cette fois-ci, l’ancien patron de Telecom Italia serait coupable de recel d’un CD commandité par des fonds brésiliens à l’agence d’intelligence économique Kroll Associates dans le cadre de la bataille pour le contrôle de Brasil Telecom. Ce CD aurait été piraté en 2004 par le personnel de sécurité de la firme Telecom Italia, dont Marco Tronchetti Provera était, à l’époque, le patron. Le témoin dans ce nouveau rebondissement n’est autre que Giuliano Tavaroli, responsable des systèmes de sécurité de Telecom Italia à l’époque des faits, qui avait été arrêté en 2006.

 

Cindy Belpalme



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1 commentaires sur cet article
  1. circuit paul-ricard

    c’est clair !

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