Oubliez le chrono de Silva
, certes méritoire mais réalisé ce matin sur une piste moins humide. La première confrontation donne une
hiérarchie aussi intéressante que surprenante : derrière un Pedrosa toujours rapide à Jerez, c’est Valentino Rossi qui pointe son nez.
« Ça fait vraiment du bien de revenir au top« , se félicite l’Italien dans un large sourire en conférence de presse. « L’an dernier, on était déjà compétitifs sur le mouillé au guidon de la GP 11, et c’est une bonne surprise de constater que c’est également le cas avec la GP 12, dont le moteur est pourtant plus violent. Mais ce que l’on ne comprend pas, c’est que sur le mouillé, j’arrive à freiner et tourner comme je le veux, alors que sur le sec, la moto sous-vire. J’ai donc plus de plaisir à piloter la moto sur le mouillé que sur le sec, alors que normalement, c’est l’inverse. »
Si Pedrosa et Rossi étaient contents à l’issue de ces deux premières séances, Casey Stoner retenait surtout que les nouveaux gommards pluie Bridgestone plus durs que l’an dernier ne tiendront pas la distance si les conditions de course sont identiques à celles de l’an passé : à savoir mouillé au départ puis séchant ensuite. « Il y a quelques années, les Bridgestone pluie généraient beaucoup de mouvement que maintenant, mais ils tenaient le coup, alors que maintenant, ils se détruisent complètement en quelques tours. »
Voilà que la probabilité d’une course « Flag to flag » (avec changement de moto) s’accroît d’un coup singulièrement.
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Thomas Baujard
Les chronos cumulés du jour :
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