GP de Phillip Island : Zarco prof ès trajectoires

15 h, heure locale. 6 h, heure française, le paddock de Phillip Island grouille déjà d’activité. Dans les stands, les équipes montent les dernières caisses de matériel non encore ouvertes, comme celle de la Ducati biplace (dont vous retrouverez l’essai dans notre hors-série GP de novembre). En salle de presse, on s’échange les dernières infos météo, qui font état d’une probabilité de pluie de 70 % samedi, mais seulement de 30 % dimanche, selon les prévisions de l’aéroport de Melbourne.

Enfin, à la cantine du circuit, on retrouve quantité de pilotes, comme l’Australien Damian Cudlin qui, après avoir remplacé Capirossi au Japon, enchaîne par le remplacement de Barbera. On retrouve aussi les pilotes Moto2 Anthony West, Marc Marquez, et le désormais vainqueur de GP 125 Johann Zarco. Attablé avec le jeune Romain Luigi Morciano, l’un des deux pilotes de la fédé italienne en mondial 125, Johann décortique le tracé australien. Luigi : « En ressortant de MG corner [l’avant-dernier virage], tu fais deux, trois, quatre, puis tu coupes pour entrer dans Swan [le dernier gauche qui conditionne la ligne droite des stands] ? » En Italien, langue qu’il a apprise en roulant en pocket-bike dans le championnat rital, Johann apporte les corrections qui risquent de faire progresser son jeune adversaire (17 ans), managé par l’ancien pilote Roberto Locatelli. Bel exemple de sportivité.

Johann Zarco explique au jeune pilote comment se placer dans le stratégique Swan Corner, courbe du cygne en français, car elle reprend la forme du cou du volatile. Virage stratégique pour préparer la dernière aspi en vue de la ligne d’arrivée, comme Olivier Jacque le démontra en taxant Shinya Nakano pour le titre 250 en 2000.

Thomas Baujard, texte et photo



Ailleurs sur le web
Écrire un commentaire