Il n’était pas très à l’aise, Jean-Claude Moussé, alors que Milko Potisek bouclait son huitième tour de piste et levait les bras en vainqueur devant les caméras.
Même si le règlement plaidait a priori en sa faveur (ce que le jury confirmera après une heure de délibérations) puisque le drapeau rouge avait été sorti in extremis sous le nez de Milko Potisek avant cet ultime tour de piste, le porteur du dossard numéro 1 s’était bel et bien fait doubler par Potisek juste avant le fameux drapeau. Or en cas de drapeau rouge, c’est le classement du tour précédent qui compte. Une drôle de victoire donc pour Moussé, qui signe son quatrième succès au Touquet pour un podium 100 % Yamaha.
Gêné par un problème de buée dans le masque (comme Adrien van Beveren, troisième), JLM a rendu hommage à Jean-Claude Olivier, l’ancien patron récemment disparu de Yamaha qui comptait 25 participations au plus célèbre des enduros. Peterhansel et Demeester, respectivement recordmen de victoires au Dakar et au Touquet sur Yamaha, avaient également fait un tour d’honneur sur les motos de JCO.
Déception en revanche pour Milko Potisek, qui avait fait un tonitruant début de course et qui savait que les vents et la marée risquaient d’écourter la course, d’où l’importance de se porter d’emblée aux avant-postes. Mais une collision en prenant un tour à un pilote l’a fait repartir loin, et lorsqu’il a enfin repris Moussé après deux heures de course, il était trop tard…
Les quelque 200 000 spectateurs pouvaient acclamer une dernière fois les 1 100 pilotes engagés (et pour certains ensablés…), avant que la mer reprenne possession de la plage.
Classement général 2013 :
1. Jean-Claude Moussé (FRA / Yamaha – Pirelli) 7 tours en 1h47’30’’
2. Milko Potisek (FRA /Yamaha – Pirelli) à 1’01’’
3. Adrien Van Beveren (FRA / Yamaha – Pirelli) à 1’26’’
4. Damien Prévot (FRA / Kawasaki – Pirelli) à 2’34’’
5. Antoine Méo (FRA / KTM – Pirelli) à 3’02’’
(Photo Pirelli)
C’était quand même du grand n’importe quoi!
Dans tout les cas la course ne serai pas allée jusqu’à la fin mais le fait et que moussé ce fait pourrir sur la fin et se fait sauver par un drapeau rouge, pur hasard ou petit arrangement? On ne le saura jamais. Tout ça fait du mal a l’image de cette course qui a déjà perdu beaucoup de sa splendeur (en parti grâce a nos amis les écolos).
Bref, le pire c’est pour tout les poireau qui on bossé un an pour pouvoir se payer l’enduro de leur rêve et qui au final n’ont pas pu rouler autant qu’ils voulaient
Un départ avancé leur aurai permis d’avoir une course plus longue, mais c’est vrai que le départ pendant le JT de pernot c’est pas terrible d’un point de vue retransmission mais bon la TV ça passe avant les poireaux.
Il est vrai que c’est flippant de se rendre compte qu’un évènement de cet ampleur une fois par an n’arrive même pas à être assuré avec le sérieux nécessaire à son bon déroulement. les soucis de marée sont connus depuis toujours avec des coefs inférieurs… le vent à bon dos…
des arguments de plus pour les détracteurs, des obstacles, contraintes et déceptions de plus pour les coureurs….espérons que les prochaines éditions seront tenue et organisé d’une meilleur manière et que les intérêts des coureurs rentrerons plus en jeux que l’intérêt d’une date « choisie » pour son potentiel financier…
Vous me faites bien rigoler avec vos commentaires,les journaleux !!! il y a un règlement,le même pour tous,et point barre !!! Drapeau rouge,cela implique prise en compte du tour précédent,je ne vois pas ce qu’il y a encore à chercher la m–de !!! pfffff !!! c’est bien Français,ça encore !!!!! D’autant plus que les deux pilotes appartiennent au même club !!!!
Bibitte,sans la télé,plus de sponsors,ou le si peu,et pas les gros,c’est à dire la fin du Touquet,c’est pas plus compliqué que ça,tout le reste c’est de la littérature !!…..
Juste avant de répondre aux comentaires: Pourrions-nous aussi nous inquiéter de la non présence des motards le samedi soir, dans les rues du Touquet? Moi, sérieux, c’est ce qui me fout le plus les boules, d’édition, en édition. C’est un évenement moto et les principaux intéressés, ceux qui jadis mettaient l’ambiance et qui faisaient que l’Enduro n’était pas qu’une simple course, sont de moins en moins présents. Certes, il y’a eu des excès mais ils sont pas méchants, nos amis motards, ils mordent pas plus fort que les autres. Bon, parfois, ils font un peu de bruit, mais une fois dans l’année, on pourrait leur faire une fleur, non? Mais là, pas une seule moto rue Saint Jean le samedi soir, les stands fermés à minuit, pas de burns dans les bars, pas d’échappements ronronnant, de moteurs hurlant…rien…le calme…Le touqut, ville de vieux grincheux…Merde, c’est nul! L’enduro, on le veut comme y’a 10 ans!
Sinon, j’suis tout a fait d’accord avec 750Four. Bibitte, avancer la course d’une heure, c’est pas que par rapport à la télé. Tu fais comment, en 24h00 pour prévenir les 1000 pilotes engagés? Tu te balades dans le Touquet et tu fais du porte à porte? Internet? Téléphone? Pour ceux qui n’ont pas de PC sur place, pour les pilotes étrangers? Ti’magines, les boules, pour les pilotes qui n’auraient pas eu le message. « Désolé, mon pote, ils sont partis y’a une heure, déjà. mais tu peux y aller quand même si tu veux ». Et la déception pour les spectateurs, d’arriver sur la plage, espérant voir le départ et se rendre compte que la course a déjà débutée. Car le départ, tout le monde veut y être.
Certes, les poireaux doivent être déçu mais ils devraient également être contents de savoir que des gens se préocuppent de leur sécurité. J’ai des potes qui roulaient. Ils étaient déçus que la course n’ait pas duré plus longtemps, ca se comprend. Mais bon, il y’a beaucoup trop de paramètres à prendre en compte pour comprendre les choix de la direction de course. Ce sera mieux l’année prochaine:)
POURQUOI AVOIR MIS LE DRAPEAU ROUGE A CE MOMENT LA ? ? ?
Franchement,JUSTE au moment où Moussé se fait doubler par Potisek,UN DIRECTEUR DE COURSE VIENT METTRE LE DRAPEAU ROUGEentre les deux pilotes.C’est de la magouille ou je ne comprends plus rein à la course moto et j’ai largement dépassé la centaine de toutes sortes.L’amertume de Moussé s’est vu sur son visage et la joie sur celui de Potisek et j’espère qu’il le gagnera bientôt.Mais j’en ai gros sur la patatecomme on dit.
C’est certain qu’un drapeau rouge pour cause de marée, ça peut attendre une seconde ou deux. Cette année en motoGP, pour éviter de tuer le championnat ils ont attendu, alors que la pluie battante était bien plus dangereuse. Ca s’appelle l’esprit sportif et visiblement le directeur de course en manquait.