Interview Serge Nuques : "Je pense que Lucas finira au moins dans le top 5"

Serge Nuques, le chevalier, c’est l’homme qui a découvert Lucas Mahias, il y a 5 ans. Que pense t’il de l’arrivée de son poulain en mondial Supersport en 2015 ?

Il y a 5 ans, Serge Nuques, le chevalier groslandais découvrait un nouveau talent : Lucas Mahias. Depuis, il rêve de monts et merveilles pour le jeune pilote français. A force d’y croire, c’est arrivé : Lucas Mahias a décroché un guidon au sein du team Kawasaki Intermot du championnat du monde Supersport. Du coup, après avoir posé des questions au principal intéressé, on a été interroger celui qui l’a pris sous son aile il y a 5 ans : Sergeï !

Lucas Mahias et Serge Nuques lors des X-Roadsters au circuit Carole. (Photo Facebook Serge Nuques)

Lucas, c’est un peu ton poulain. Alors qu’est ce que cela te fait de savoir que Lucas va courir en mondial l’année prochaine ?

C’est l’aboutissement de ce que j’ai vu il y a 5 ans. Pour moi, c’est un gars qui a la trempe de rouler en mondial et qui, je l’espère, pourra rouler devant. C’est ce que j’ai vu lors du premier stage de pilotage moto  qu’il a fait avec moi.

Quand tu l’as pris sous ton aile, tu pensais qu’il arriverait si loin ?

Ah oui ! Sans problème. Cela a mis plus de temps que prévu car il n’a pas d’argent, c’est tout (rires). Cette année, je n’ai pas été surpris de le voir tout gagner en championnat de France Supersport. En plus, il l’a fait sans moi puisque je n’y étais pas.

Pour cette première année, quels résultats peut-il faire selon toi ?

Moi je pense que cela va se finir dans les 5, voire sur le podium, voire mieux ! Je pense qu’avec le team qu’il vient d’intégrer, il peut faire de superbes résultats dès la première année. D’ailleurs, en 2015, je risque de repartir avec lui sur les circuits pour toute la saison, afin de le tempérer et de canaliser le personnage.

Ce n’est pas prétentieux de ma part de dire cela, c’est simplement que j’ai vu passer beaucoup de pilotes, des bons, des moins bons, et certains ont vraiment du talent. C’est le cas de Lucas. Il n’y a plus qu’à espérer qu’il signe de nouveau l’année d’après pour continuer ses exploits.

Et surtout, n’oubliez pas, BANZAÏÏÏÏÏ !!