Karl Harris et Bob Price perdent la vie au Tourist Trophy

Ce sont de bien tristes nouvelles dont nous vous faisons part aujourd’hui : Bob Price, 65 ans et Karel Harris, 34 ans, sont tous deux décédés lors de courses du Tourist Trophy, qui se déroule en ce moment sur l’Ile de Man.

Lundi 2 juin, Bob Price, un pilote âgé de 65 ans, a perdu la vie durant la première course de Supersport du Tourist Trophy, sur l’Ile de Man. Le pilote a chuté dans le 3e tour de la course, à Ballaugh. Bob Price était un pilote qui avait de l’habitude des courses sur route. Il a terminé le Tourist Trophy pour la toute première fois en 1992 et a participé plusieurs fois au Grand Prix de Manx, qui a lieu, lui aussi, sur la fameuse Ile de Man.

Bob Price avait d’ailleurs terminé 3e du Grand prix de Manx en catégorie Junior Classic en 2002 et 2e, la même année, dans la catégorie Senior Classic.

Bob Price est décédé lors de la course Supersport du Tourist Trophy. (Photo DR)

Bob Price est décédé lors de la course Supersport du Tourist Trophy. (Photo DR)

Malheureusement, les mauvaises nouvelles venant de l’Ile de Man continuent de nous parvenir. Très tôt ce matin, nous apprenions un autre décès, celui de Karl Harris. Ce pilote âgé de 34 ans a chuté à Joey’s durant le 2e tour de la course Superstock du Tourist Trophy.

Karl Harris était un pilote de moto professionnel qui avait fait ses débuts au Tourist Trophy en 2012, en terminant 21e dans la catégorie Superbike et 28e en Superstock. Mais c’était surtout un triple champion de British Supersport. Karl Harris avait aussi terminé sur le podium du British Superbike, catégorie qu’il avait intégrée en 2005 d’abord chez Suzuki, puis chez Honda avant de terminer chez Yamaha.

Des enquêtes sont en cours concernant ces deux tristes accidents mortels.

Karl Harris s'est tué lors de la course Superstock du Tourist Trophy. (Photo DR)

Karl Harris s’est tué lors de la course Superstock du Tourist Trophy. (Photo DR)

Toute l’équipe de Moto Journal adresse aux familles de Bob Price et de Karl Harris, ainsi qu’à tous leurs amis et leurs proches, ses plus sincères condoléances.

 

Cindy Belpalme



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9 commentaires sur cet article
  1. Quel dommage c’est triste d’apprendre de telle nouvelles ! Condoléance au proche et à la famille motarde …

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  2. Super triste pour ces deux pilotes mais course très dur et dangereuse
    toute mes condoléance pour leur familles et le mode de la moto

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  3. Pierre Duval

    Si exceptionnelle, on pouvait ne pas lire les éternels commentaires sur cette « course de fous » qu’il faut « interdire », sur les « décérébrés » qui y roulent et autres niaiseries.
    Certes, c’est une course difficile, dangereuse, mais chaque participant est libre d’y courir ou pas.
    Personne n’est obligé n’y d’y aller, n’y de prendre le départ… Et à chaque instant il est possible de s’arrêter et de dire stop.
    J’y ai pris 4 départs et j’ai fini à chaque fois. Loin d’être premier, mais heureux en grand.
    C’était mon choix, c’est notre choix.
    Alors que ceux qui revendiquent la liberté, laissent ces gens vivrent leur passion sans les juger.
    J’ai parcouru là-bas plus de 2000 kms en conditions de course (plus de 25 tours à 60 kms le bout) et j’ai fait de la moto au quotidien pendant 35 ans. Je ne suis pas sûr que le tour du TT soit beaucoup plus dangereux que le Périf au quotidien…
    Cette course est magique…
    Laissez nous vivre cette magie.
    Bonne route ou piste à toutes et à tous. 😉

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  4. t as tout dis ami motard 😉

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  5. MES SINCÈRES CONDOLEANCES AUX FAMILLES DES MOTARS

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  6. Julien Levasseur

    Bien dit Pierre, d’autant plus que le TT, c’est uniquement sur invitation !
    Impossible de s’y engager, il faut recevoir l’invitation de l’organisateur.

    Et comme dit, c’est une invitation, pas une convocation.
    Je préférerais mourir sur le TT que dans un accident de voiture ou poignardé par un mec qui cambriole ma maison …

    Malheureuselent on ne choisis pas et la perte d’un proche est toujours difficile. courage aux familles.

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  7. Tiger-Phil

    Ils ont eu la mort « rêvée » : celle de celui qui vit pour sa passion… et qui en meurt.
    Si je pouvais choisir, je signe tout de suite.

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  8. fredmostro

    sincères condoléances aux familles….

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  9. Pierre Duval

    Pour Julien. 😉

    Une toute petite remarque qui ne change rien sur le fond.
    Les engagements ne sont pas exactement sur « invitation ». En tout début d’année tu contactes l’ACU, la fédé anglaise, pour avoir un dossier d’engagement. Tout le monde peut l’avoir.
    Ensuite tu sollicites ton admission, palmarès à l’appui, justificatifs et un quota de courses (l’année précédente et l’année en cours). Et c’est « sur dossier » que ton engagement est accepté ou pas, sans justification, ni passe-droit (qq exceptions, rares, pour des pilotes déjà expérimentés au TT, qui auraient été blessés en fin d’année).
    Cette méthode permet d’éviter les rêveurs et autres illuminés. Le niveau de pilotage est exceptionnellement élevé, et les trop grands écarts de « compétence » serait trop dangereux.

    Je voudrais par ailleurs revenir sur la notion de « mort » qui est récurrente dans beaucoup de commentaires.
    Certes on sait que c’est une éventualité, comme dans pas mal de sports extrêmes (deltaplane, parachutisme, ski de descente…), mais on ne participe pas comme si on jouait à la roulette russe.
    D’abord le niveau de performance des pilotes; matériels, mécanos, contrôleurs techniques et commissaires de piste est extrêmement élevé. Limitant ainsi toute forme d’à-peu-près ou d’improvisation.
    Ensuite, afin d’éviter au maximum les problèmes techniques, chaque prise de piste (chaque essai, chaque course) le matériel ainsi que l’équipement est rigoureusement examiné. Pas un contrôle vite fait, non, une bonne dizaine de minutes à plusieurs scrutineers, moto ou side sans carénage, afin de traquer (dans l’intérêt des pilotes), la moindre anomalie, fissure dans une soudure, oubli…
    La sanction est directe, on remédie immédiatement au problème ou on ne part pas. Point. Non négociable. Ces contrôles sont faits par d’anciens pilotes du TT, qui ne cherchent pas à sanctionner, mais à aider, voire à faire progresser en échangeant l’expérience.
    Enfin, une notion un peu plus « mathématique » (statistique) entre en compte.
    Sur un TT on a 140 sidecaristes et 200 à 250 solos (environ, le détail n’est pas là) qui vont parcourir chacun, essais et course, entre 15 (sides) et 30 tours (solos engagés ds plusieurs catégories).
    A 60 km le tour, on sort les calculettes, ça donne 900 km à 1800 km par tête de pipe.
    Largement plus que ce qui est effectué en une année de compétition vitesse… avec un nombre élevé de participants, et à des moyennes au tour largement plus élevées qu’ailleurs…
    Le TT pour les meilleurs c’est 132 Mp/h cette année soit 225 km/h de MOYENNE au tour, (des vitesses max de 340 Km/h, pour des courses de 4 ou 6 tours soit 240 ou 360 km… Les MotoGP sont bien en deçà de ces chiffres pour situer le niveau.
    Plus de participants, plus de kilométrage parcouru, moyenne plus élevée… un peu normal hélas que le nombre d’accident ou de décès soient plus important qu’ailleurs…
    Ça n’enlève rien à la tristesse de voir des collègues partir, mais ça recadre un peu le « sensationnel ».
    Les « courses sur route » sont pour moi au plus près de l’essence du plaisir moto.
    Aller le plus vite possible d’un point A à un point B, sans artifice, juste envoyer du gaz comme dans un baston du dimanche matin avec les potes…
    Là c’est à 200 de moyenne, avec des pointes à plus de 300, et quand on se fait flasher, plus on est vite, plus on est encouragés… du coup tout ça est encore plus bandant… 🙂

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