Le père de Marco Simoncelli aide les jeunes pilotes italiens

Se faire une place sur la scène internationale de la moto n’est pas une chose simple. C’est pourquoi Paolo Simoncelli, le père de Marco, a décidé d’aider les jeunes pilotes italiens. Interview.

En octobre 2011, Marco Simoncelli, pilote en MotoGP, chute et perd la vie sur le circuit de Sepang, en Malaisie. Suite à ce tragique accident, Paolo, son papa, a décidé d’honorer sa mémoire, à sa manière. C’est pourquoi il a créé un projet nommé SIC 58 Squadra Corse. Pour le moment, le team compte 4 pilotes qui roulent en pré-Moto3.

La SIC 58 Squadra Corse se fait une place parmi les grands

Petit à petit, la SIC 58 Squadra Corse trace son chemin vers le championnat du monde, qui est l’objectif que s’est fixé Paolo Simoncelli. Cette année, le team a d’ailleurs participé à la dernière manche du championnat de vitesse espagnol (CEV). Mais avant d’arriver en championnat du monde de vitesse, la SIC 58  Squadra Corse veut se faire une place au soleil en CEV.

Paolo Simoncelli, le papa de Marco, fait tout pour honorer la mémoire de son fils.

Paolo Simoncelli, le papa de Marco, fait tout pour honorer la mémoire de son fils. (Photo Gold and Goose)

Paolo Simoncelli explique son projet et ses motivations

« Disons que je voulais me prouver que c’était possible. Au bout de deux ans, j’ai parlé de cette possibilité avec les sponsors de Marco et ils m’ont tous apporté leur soutien. Nous avons commencé en pré-Moto3 en Italie, avec deux Honda 125cc pour Kevin Sabatucci et Mattia Casadei. Cette année, nous avons deux nouveaux pilotes, Nicodemo Matturro et Tony Arbolino, avec qui nous avons remporté le championnat.

« Pour être parfaitement honnête, c’est ce projet qui me donne la force de continuer. Après la première course, ma femme et ma fille ont approuvé l’idée et à ce moment-là, j’ai su que c’était la voie à suivre. »

Marci Simoncelli lors de sa dernière saison en MotoGP en 2011.

Marci Simoncelli lors de sa dernière saison en MotoGP en 2011. (Photo Gold and Goose)

Un financement pas toujours facile

« En ce qui concerne l’équipement, le problème est de le financer. J’ai quatre pilotes, dont deux qui ne payent rien. J’ai le soutien total de Fausto Gresini. Il dit qu’il n’est que 49% du team mais en réalité il représente 50% de ce team. Mais il me laisse diriger le team dans la direction que je veux. »

« Notre objectif est d’atteindre le Championnat du Monde. Dans notre camion, nous avons une image de Marco et j’aimerais que cette image arrive en Championnat du Monde. Je pense que Tony est un véritable phénomène. Il n’avait jamais roulé sur Moto3 4-temps mais il s’en est très bien sorti à Valence. »

Zoom sur Valentino Rossi

 

Cindy Belpalme



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2 commentaires sur cet article
  1. Il suffisait de demander CPR HYSTERY…

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  2. Desmosedici

    Bravo à Paolo, un homme passionné et humble, qui fait ça sans avoir une nuée de photographes et de fans dans son sillage

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